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    Cancer colorectal (implication de gènes du bras long du chromosome 10 dans la progression tumorale)

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    Le syndrome de Lynch (SL) est dû à des mutations dans un gène su système de réparation des mesappariements. Les tumeurs de Lynch présentent une instabilité des microsatellites (MSI). Dans le but d'une identification optimale des patients avec un SL, 2 stratégies sont comparées sur une série de 214 patients non sélectionnés avec un cancer colorectal.1)Test MSI pour toutes tumeurs puis exclusion des tumeurs sporadiques MSI+.2)Test MSI pour les patients à haut risque seulement, définis selon des critères cliniques et l'histoire familiale (critères de Bethesda ; modèles de prédiction). Nos résultats indiquent que se limiter à rechercher une mutation germinale chez les seuls patients à haut risque avec une tumeur MSI+ conduit à ne pas identifier environ 25/ des patients avec un SL.Dans une seconde étude, nous avons recherché les altérations génètiques sur le chromosome 10q sur une série de tumeurs colorectales primitives et de métastases. Nos résultats montrent des pertes de la région de PTEN dans 22/ des cas avec de très rares mutations de gènes.The Lynch syndrome (LS) is due to germline DNA mismatch repair gene mutation (MMR). Tumors from LS patients exhibit microsatellites instability at simple DNA repeat sequences. To establish the most effective and efficient way for the detection of LS patients, we compared two strategies in an unselected series of 214 patients with newly diagnosed colorectal cancer.1) MSI testing for high-risk patients only, selected by clinical criteria and family history (revised Bethesda guidelines ; predictive models). Our results showed that genotyping only hight-risk patients with a MSI+ tumor failed to identify about 25/ of patients with LS. In a second study, we investigated the possible role of chromosome 10q losses in colorectal cancer metastasis and our results demonstrate a deletion of PTEN region in 22/ of cases with a low frequency of mutations of this gene.VERSAILLES-BU Sciences et IUT (786462101) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF

    Ischémies intestinales aigües (prise en charge agressive et multidisciplinaire)

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    L'Ischémie Mésentérique Aigüe (I.M.A) est une pathologie digestive gravissime dont la mortalité est évaluée entre 50 et 93% selon les études. Il n'existe pas de consensus récent concernant les modalités diagnostiques et thérapeutiques. A. ce jour, le traitement traditionnel est chirurgical avec une résection des segments intestinaux nécrosés et la place de la revascularisation artérielle est discutée. Au vu des progrès réalisés au cours des deux dernières décennies en termes d'imagerie (angioTOM) et de traitement endovasculaire, nous avons étudié rétrospectivement une série de 14 dossiers de patients traités en urgence dans le service de chirurgie générale et viscérale de la Pitié Salpêtrière avec le diaqnostic d'I.M.A d'origine artérielle. Ces patients avaient en commun une stratégie agressive comportant notamment une revascularisation pré ou per opératoire et un second look chirurgical. Parmi les 14 patients étudiés, onze ont survécu au terme de leur prise en charge et dix n'ont plus d'entérostomie. A partir de l'analyse du recueil des données, nous proposons un algorithme de prise en charqe agressive et multidisciplinaire des I.M.A d'origine artérielle. Celui-ci inclut le concept de revascularisation mésentérique avant toute résection intestinale et le concept de rétablissement précoce de la continuité digestive. Il nous parait essentiel d'évaluer cet algorithme sur une série prospective multicentrique de patients non sélectionnés.PARIS13-BU Serge Lebovici (930082101) / SudocSudocFranceF

    Colite ischémique aiguë non occlusive (indications, étendue et résultats de la chirurgie en urgence)

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    Contexte : Le traitement de la colite ischémique (CI) aiguë est débattu. Cette pathologie peut survenir spontanément (CI spontanée, CIS) ou dans un contexte postopératoire (CI postopératoire, CIPO), le plus souvent après chirurgie aortique. Notre objectif était d évaluer les résultats d une prise en charge chirurgicale standardisée, en précisant notamment si les CIS et les CIPO constituent deux populations comparables pouvant être prises en charge de façon similaire, ainsi que de décrire les facteurs pronostiques associés à la maladie. Matériel et méthodes : Les caractéristiques démographiques des malades, le stade endoscopique, le type de chirurgie réalisé, le stade anatomopathologique et les taux de mortalité ont été recueillis de façon rétrospective de décembre 1994 à mai 2011 chez 191 malades traités consécutivement en urgence pour CI: 119 CIPO (62%), dont 100 après chirurgie aortique, et 72 CIS (38%). Un traitement médical a été mis en place dès l établissement du diagnostic de CI. Une indication chirurgicale en urgence a été retenue pour les malades présentant une CI de stade II avec défaillance multi-viscérale (DMV) et pour tous les patients avec un stade III, pour réaliser une colectomie sans rétablissement immédiat de la continuité digestive, dont l étendue a varié en fonction des constats endoscopiques et peropératoires. Une cholécystectomie prophylactique était systématiquement associée depuis 1999. Seuls les patients avec une CI de stade I ou ceux avec un stade II sans DMV ont eu un traitement médical exclusif avec surveillance rapprochée.Résultats : Dix-sept malades (9%) ont été traités médicalement de façon exclusive: 10 CIS (14%) et 7 CIPO (6%), sans décès. Les 174 autres malades (62 CIS et 112 CIPO) ont été opérés en urgence avec 96 colectomies totales (37 CIS vs. 59 CIPO), 68 colectomies gauches (17 CIS vs. 51 CIPO) et 10 colectomies droites (8 CIS vs. 2 CIPO). Ainsi, les colectomies segmentaires étaient significativement plus souvent nécessaires pour les CIPO (n=53, 47,3%) que pour les CIS (n=25, 40,3%), qui nécessitaient plus souvent des colectomies totales (p=0,02). La mortalité post-opératoire était de 48 % (84/174), dans un délai moyen de 9 jours (0-152), comparable dans les 2 groupes : 47% (n=34) pour les CIS vs. 42% (n=50) pour les CIPO (NS). En analyse multivariée, deux facteurs prédictifs indépendants de mortalité étaient retrouvés : l âge >= 75 ans (OR=1.75 (95% IC [1.12-2.58]) et la DMV (OR=4.31 (95% IC [2.67-6.95]). Le contexte de survenue de la CI n était pas un facteur de risque de décès post-opératoire. Les taux de mortalité étaient de 51% pour les types 3 histologiques (66% avec DMV, 17% sans DMV), 53% pour les types 2 avec DMV et 0% pour les types 1 et 2 sans DMV. Conclusions : La CI est une pathologie grave. Une attitude chirurgicale agressive standardisée, par colectomie étendue, basée sur la sévérité des lésions endoscopiques et l existence d une DMV permet d obtenir des résultats comparables, quel que soit le contexte de survenue.PARIS13-BU Serge Lebovici (930082101) / SudocSudocFranceF

    Occlusion aigues du grêle post-opératoires (comment améliorer leur prise en charge par l'utilisation de produits hydrosolubles)

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    PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Effets de la corticothérapie au long cours sur les anastomoses colorectales

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    PARIS-BIUM (751062103) / SudocCentre Technique Livre Ens. Sup. (774682301) / SudocSudocFranceF

    Les laparotomies exploratrices non thérapeutiques à l heure de l imagerie peuvent-elles encore se justifier ?

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    Les laparotomies exploratrices en urgence, avant l avènement des instruments d imagerie moderne, ont longtemps constitué le seul moyen de confirmer ou non une possible cause abdominale mettant en jeu le pronostic vital. L échographie puis plus récemment le scanner multi-barrettes ont permis de réduire considérablement le nombre de laparotomies non thérapeutiques dites blanches , ces moyens d imagerie étant capables avec une très grande sensibilité d éliminer une pathologie abdominale supposée expliquer la symptomatologie atypique de certains patients. Cependant, il est des situations difficiles où le clinicien est pris en défaut: un tableau de détresse vitale; de choc, septique ou hémodynamique, dominant l ensemble des autres signes avec pour seul point d appel une possible cause abdominale. Notre objectif a ici été d étudier les dossiers d une série de cinquante trois patients ayant bénéficiés d une laparotomie considérée comme non thérapeutique a posteriori, hors contexte traumatique, afin de trouver des facteurs prédictifs de mortalité dans cette catégorie de malades, d'examiner l ensemble des éléments qui ont conduit à cette exploration chirurgicale, d'établir si cette exploration a permis une avancée thérapeutique ou diagnostique et enfin, de déterminer si cette dernière est encore justifiée à l'heure actuelle. Au total, cinquante trois malades ont été inclus dans notre étude de janvier mille neuf cent quatre-vingt seize à décembre deux mille huit. Aucun facteur prédictif de mortalité n'a été retrouvé dans la population étudiée. Le scanner abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste a été sous-utilisé et son interprétation utilisée à mauvais escient dans plus de 80% des cas. Sa réalisation et son interprétation optimale systématiques devraient amener à réduire au maximum ce genre d'exploration. Cependant, les laparotomies non thérapeutiques ne doivent plus être considérées comme un échec ou une perte de chance pour le malade puisque nous ne rapportons aucune morbi-mortalité spécifique, un taux de mortalité relativement faible au vu de la population étudiée. Au contraire, elles pourraient contribuer à la prise en charge puisqu'elles permettent de recentrer les explorations vers une cause médicale avec par conséquent l'établissement d'un diagnostic final et la mise en place d'une thérapeutique adaptée dans plus de 50% des cas. Pour finir, malgré l'existence de nombreux scores de gravité en réanimation, peu d'entre eux sont utilisés à titre systématique dès l'arrivée du malade du fait de leur complexité et du nombre de variables à enregistrer, rendant difficile à évaluer de façon simple et rapide le pronostic d'un malade.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocSudocFranceF

    Modulation vocale, ressenti et branche motrice du nerf laryngé supérieur

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    International audienceObjectives: Vocal morbidity resulting from damage to the motor branch of the superior laryngeal nerve (SLN) after endocrine surgery is well known, but diagnosis is often delayed. The present study aimed to quantify these vocal changes acoustically (main objective), and correlate this with the vocal complaints of patients with suspected SLN motor impairment (secondary objective).Material and methods: Thirty females patients with suspected injury of the SLN cricothyroid branch (CT−) were compared to 30 patients without postoperative vocal impairment (CT+) and to 30 control subjects. Mean, minimal and maximal fundamental frequencies (F0mean, F0min and F0max) and vocal range were measured on /e/ at high frequency, sirens (glissandi), a reading text, and minimal intonation pairs. Subjective vocal impairment was evaluated on the Voice Handicap Index (VHI).Results: A lowering of F0mean associated with vocal range reduction by one fifth (in the reading text) seemed to be specific to CT− patients. Production of questions was affected, with differences in melodic curve and attack. Thyroidectomy within 2 months in itself (without suspected SLN cricothyroid branch injury) also affected these parameters, but to a lesser degree. CT− patients reported greater voice impairment than CT+ patients or controls (P = 0.0004).Conclusion: Alterations in speech intonation, quantified on minimal pair test, and self-assessed vocal handicap (VHI) are tools that can easily be used in daily practice to screen for SLN motor branch lesion

    Ectopic Hormones-Secreting Pheochromocytoma: A Francophone Observational Study

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    Background Ectopic hormone-secreting pheochromocytomas are rare; only case reports exist in the literature. This condition has been linked with increased malignancy, familial syndromes, and ACTH secretion. We wanted to test these hypotheses and shed light on the nature of ectopic hormone-secreting pheochromocytomas. Methods This is a multicenter (francophone) observational study. Inclusion was based upon abnormal preoperative hormone tests in patients with pheochromocytoma that normalized after removal of the tumor. Where possible, immunohistochemistry was performed to confirm that ectopic secretion came from the tumor. Results Sixteen cases were found: nine female and seven male patients. Median age was 50.5 (range 31–89) years. Most presented with hypertension, diabetes, or cushingoid features. Ten patients had specific symptoms from the ectopic hormone secretion. Two had a familial syndrome. Of eight patients with excess cortisol secretion, three died as a result of the tumor resection: two had pheochromocytomas[ 15 cm and their associated cortisol hypersecretion complicated their postoperative course. The other died from a torn subhepatic vein. The 13 survivors did not develop any evidence of malignancy during follow-up (median 50 months). Symptoms from the ectopic secretion resolved after removal of the tumor. Immunohistochemistry was performed and was positive in eight tumors: five ACTH, three calcitonins, and one VIP. Conclusions Most pheochromocytomas with ectopic secretion are neither malignant nor familial. Most ectopic hormone-secreting pheochromocytoma cause hypercortisolemia. Patients with a pheochromocytoma should be worked up for ectopic hormones, because removal of the pheochromocytoma resolves those symptoms. Associated cortisol secretion needs careful attention

    Abdominal lymph node recurrence from colorectal cancer: Resection should be considered as a curative treatment in patients with controlled disease

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    International audienceBackground: Lymph node recurrences (LNR) from colorectal cancer (CRC) still represent a therapeutic challenge, as standardized recommendations have yet to be established. The aim of this study was to analyze short- and long-term oncological outcomes following resection of LNR from CRC.Methods: All patients with previously resected CRC who underwent histopathologically confirmed LNR resection in 3 tertiary referral centers between 2010 and 2017 were reviewed. Short- and long-term outcomes were analyzed, mainly recurrence-free and overall survival. Further recurrences following LNR resection were also analyzed.Results: Overall, 18 patients were included. Primary CRC was left-sided in 16 (89%) patients, staged T3-4 in 15 (83%), N+ in 14 (78%) and presented with synchronous metastases in 8 (43%). Median time interval between primary CRC and LNR resections was 31 months. Performed lymphadenectomies were aortocaval (n = 10), pelvic (n = 7), in hepatic pedicle (n = 3) and mesenteric (n = 1). Four patients had associated liver metastases resection. Three (17%) presented with postoperative complications, of which one Clavien-Dindo 3. Fourteen (78%) patients presented with further recurrences after a mean delay of 9 months, with 36% of patients presenting with early (<6 months) recurrence. Five (36%) patients could undergo secondary recurrence resection and 3 (21%) patients radiotherapy. Median overall survival following LNR resection reached 44 months.Conclusions: Current results suggest that LNR resection is feasible and associated with improved survival, in selected patients. Longer time interval between primary CRC resection and LNR occurrence appeared to be a favorable prognostic factor whereas multisite recurrence appeared to be associated with impaired long-term survival
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